Shockswitch Impact Manager chez Decathlon
Afin de réduire la casse et augmenter la sécurité dans son entrepôt, Décathlon a fait appel à TILT IMPORT. Découvrez à travers cet article les fonctionnalités du contrôleur de chocs Shockswitch Impact Manager.
La détection de chocs chez Décathlon, un sport d’équipe
Le responsable logistique du magasin de stockage Décathlon de l’Isère a déployé une démarche de réduction des coûts liés à la gestion de son parc de chariot de manutention.
Tilt Import avec son système Shockswitch, désormais dénommé « Impact Manager », lui a apporté la solution en y incluant la préoccupation sécuritaire.
Jérôme Cède, responsable logistique du site de stockage et de distribution des produits Décathlon pour les régions Rhône-Alpes et Auvergne, a intégré un double impératif de sécurité et de rentabilité concernant la gestion de son parc de chariots de magasinage.
Il lui fallait un instrument de mesure précis, fiable et aisément intégrable par les opérateurs du site. Il a choisi le Shockswitch de Tilt Import dont l’installation et le fonctionnement ont été assurés en partenariat avec Still, le fournisseur du parc chariots.
…non exemple de contrôles
Le réglage du niveau de déclenchement des chocs, validé par le technicien STILL, a pris deux heures et a été réalisé avec le responsable logistique aux commandes des machines (transpalettes et gerbeurs).
« Pour les entrées dans les camions qui comportent des seuils susceptibles d’occasionner des chocs, chaque cariste adapte son propre mode de conduite pour éviter de déclencher le détecteur » lance Jérôme.
D’autant que le signalement d’un choc ne passe inaperçu : la machine émet un signal sonore très bruyant : effet dissuasif garanti ! Sensibilisé par la sécurité, le CHSCT a proposé qu’à partir d’un certains nombres de chocs, l’opérateur soit mis à pied pour une journée, c’est-à-dire qu’il effectue son travail sans l’aide de l’engin de manutention.
Toutefois, la mise en place du Shockswitch, utilisé comme un moyen d’identification, n’est aucunement lié à une sanction. En tant que responsable général, Jérôme rediffuse les informations obtenues à l’aide de Shockswitch aux chefs d’équipe. Ces derniers les gèrent comme « patrons » de leur division. Chaque opérateur est informé, cela l’incite à se poser des questions sur son mode de conduite.
Des données simples et précises avec l’impact Manager
Le logiciel de Shockswitch fournit un graphique indiquant le nombre de chocs sur une durée (par exemple un mois) et un second graphique qui ramène ce nombre de chocs au nombre d’heures effectuées par l’opérateur. En effet, 2 chocs enregistrés sur quelques minutes d’utilisation n’ont pas du tout le même impact que 14 sur un mois ! « Celui qui collectionne le plus de chocs n’est pas forcément celui qui conduit le plus mal » déclare Jérôme Cèbe.
« On est obligé de se livrer à une analyse. Il ne s’agit pas d’une opération presse bouton, il ne faut pas oublier que nous gérons des hommes ! » poursuit-il.
L’extraction mensuelle des données prend une dizaine de minutes au responsable logistique auxquelles s’ajoutent une vingtaine de minutes pour relever les infos de chacune des 20 machines du parc, à l’aide d’un boîtier de prélèvement (Data Ranger).
Les effets induits
La clé du Shockswitch permet un « autocontrôle » avant le démarrage. Si le cariste constate qu’un choc s’est produit avec l’utilisateur précédent, il ne met pas sa clé de contact. Il appelle le responsable sur un poste fixe dédié.
Ce dernier arrive avec Data Ranger et enregistre l’historique du conducteur précédent. Dans le même temps, cela permet au cariste d’effectuer un contrôle de sa machine avant le démarrage (comme chez un loueur de voiture) ainsi que cela figure dans les recommandations de la Cnam.
Jean-Louis Rabeux – « Solutions Utilisateurs »